Après 4 années de lutte acharnée contre l’ubérisation du travail, notre camarade Leïla Chaibi a obtenu une victoire majeure pour l’avenir des travailleurs des plateformes ! Cet accord va permettre d’ouvrir la porte à l’obtention du statut de salariés pour les travailleurs de plateformes « ubérisés », victimes depuis des années d’un retour au travail à la tâche typique du capitalisme le plus violent. Obtenir le statut de de salarié, c’est se voir garantir l’accès aux congés payés, à la sécurité sociale, à la retraite…, pour des millions de travailleurs partout en Europe.

Ces travailleurs ubérisés, nombreux dans la 9ème circonscription du Val-d’Oise, subissent aujourd’hui la loi de la précarité imposée par les plateformes et sont fragilisés par leur statut dans leur vie au quotidien : problèmes d’accès au logement, au crédit, revenus aléatoires… Tout imprévu, comme lorsque leur activité a été mise à l’arrêt total lors de la pandémie, peut menacer immédiatement leur survie économique.

Jusqu’à la fin, les lobbies d’Uber, Deliveroo etc. auront tenté de saboter cette directive. Seule française présente dans les négociations, la députée insoumise Leïla Chaibi n’a rien lâché. C’est grâce aux député-es comme elle qu’ Uber n’a pas fait sa loi en Europe. Notons que le RN avait piscine durant toute la durée de ces négociations. Normal, la condition des travailleurs ne l’intéresse pas.

Dans cette Europe cadenassée par des Traités néolibéraux mettant en concurrence les travailleurs et les États, seule la lutte, sur des principes clairs, peut permettre que les droits concrets des travailleurs progressent enfin après des décennies de régressions.

Face à l’Europe néolibérale voulue par Macron et von der Leyen nous faisons bloc et continuerons à défendre la renégociation des Traités européen dans leur ensemble.