Depuis bientôt 3 mois, la commission des Affaires étrangères est dirigée par un président ministre, Jean-Noël Barrot, auparavant Ministre délégué en charge de l’Europe, et désormais ministre des Affaires étrangères.

Nous sommes dans une situation où nous n’avons pas la possibilité de contrôler son action puisque le bureau ne se réunit pas en l’absence de présidence.

Nous ne pouvons pas modifier l’ordre du jour de la commission, par exemple pour auditionner le ministre sur la situation au Liban.
C’est inacceptable.

La représentation nationale doit pouvoir contrôler l’action du ministre des Affaires étrangères, comme celle de l’ensemble des membres du pouvoir exécutif.

Nous n’acceptons pas ce piétinement du pouvoir législatif par le pouvoir exécutif. Tant que la situation ne sera pas réglée, les commissaires des Affaires étrangères de la France Insoumise pointeront cette anomalie démocratique et interrogeront le ministre sur son action via d’autres canaux, dès lors que notre institution n’est pas en capacité de le faire.

Mon intervention en conférence de presse.