Il y a 56 ans aujourd’hui, le 22 novembre 1967, le Conseil de Sécurité de l’ONU adoptait, à l’unanimité, sa résolution 242. Il s’agissait, quelques mois après la Guerre des Six jours, de fixer un cadre permettant un règlement juste et durable de la « grave situation au Proche Orient ».

Reconnaissant le droit de « chaque État de la région de vivre en sécurité », la résolution exigeait notamment :

1) le « retrait [des Israéliens] des territoires occupés » (Sinai, Golan, Gaza, Cisjordanie)

2) le respect de « l’inviolabilité territoriale et l’indépendance politique » de tous les États concernés

3) « un juste règlement du problème des réfugiés » 

Victimes des arguties des diplomates israéliens et de coups de force à répétition, la résolution est restée lettre morte. En Palestine, Israël n’a toujours pas renoncé aux territoires annexés, malgré les multiples rappels à l’ordre de l’ONU, et malgré la reconnaissance officielle de l’Etat israélien par la partie palestinienne.

Aujourd’hui comme hier, le droit international doit primer. Il n’y pas d’autre solution qu’un règlement équitable, sous l’égide d’une organisation internationale légitime comme l’ONU. Toute autre option constitue une impasse mortifère.