30avril 2025
Emmanuel Macron avait promis le plein emploi, il livre le plein chômage !
Selon la DARES (Direction de l’Animation de la recherche, des Études et des Statistiques), le nombre de chômeurs sans emploi (catégorie A) a bondi à 5,7 millions de personnes, +12,8 % en un an, +43,3 % chez les jeunes de moins de 25 ans !
Dans le même temps, la réforme des retraites impose aux travailleurs de cotiser jusqu’à 64 ans, sous prétexte d’un hypothétique plein emploi des « seniors ». Deux ans après, le chômage des plus de 50 ans augmente de +4,7 %.
En parallèle les contrats précaires explosent (CDD courts, missions d’intérim) pendant que les CDI reculent. Les effets d’annonce du gouvernement sur les créations d’emploi masquent la réalité : les emplois créés sont majoritairement mal payés, instables, et maintiennent nombre de travailleurs en situation de pauvreté.
Cette situation est aggravée par une politique de coercition visant à rendre les chômeurs responsables du chômage, via notamment des radiations administratives massives limitant artificiellement la hausse des chiffres du chômage. Non il ne suffit pas de « traverser la rue » pour trouver un emploi, comme le disait le président des riches. Il n’y a tout simplement pas assez d’emplois disponibles. En 2025, il y a environ 16 demandeurs pour un seul emploi disponible. Et, d’ores et déjà, entre 150 000 et 300 000 emplois sont menacés ou déjà supprimés cette année en France.
Elu•es et militant•es de La France insoumise, nous dénonçons cette politique d’humiliation sociale, qui refuse de traiter les causes réelles du chômage — désindustrialisation, précarisation, austérité — pour mieux en accuser les victimes. Nous rappelons qu’aucune société ne peut prospérer en condamnant sa jeunesse à l’exclusion et ses anciens au chômage.
Le 1er mai, faisons entendre notre réponse à ce système brutal :
– Pour la retraite à 60 ans
– Pour un emploi digne pour toutes et tous
– Pour mettre fin à la criminalisation de la pauvreté
– Pour construire une société du progrès et de la solidarité.
Le 1er mai, toutes et tous dans la rue !