22janvier 2024
Le fils de la ministre de l’Education contourne Parcoursup : rappel des dégâts causés depuis 2018 par le système Parcoursup
Le fils de la ministre de l’Education contourne #Parcoursup. Le cauchemar annuel, c’est pour les pauvres et les classes moyennes, pas pour l’oligarchie au pouvoir. Rappel des dégâts causés depuis 2018 par le système Parcoursup ⤵️
Depuis 2018, cet outil est un instrument de souffrance pour des milliers d’étudiants privés d’accès à la filière de leur choix ou même sans affectation. En juillet 2023, 77 000 étudiants n’avaient encore reçu aucune admission à la fin de la 1ère phase. Source de stress et d’incompréhension pour les jeunes et leurs famille, Parcoursup brille par son opacité et est avant tout un dispositif de reproduction sociale et de sélection algorithmique destiné à trier les étudiant•es. https://www.mediapart.fr/journal/france/200124/le-fils-de-la-ministre-oudea-castera-beneficie-d-un-systeme-de-contournement-de-parcoursup-stanislas
Les « premiers de cordée » sont favorisés tandis que les jeunes des classes populaires sont laissés pour compte et se voient fermer les portes de l’université : seuls 10.9 % des étudiant•es sont issus des classes ouvrières dans l’enseignement supérieur.
Faute de places dans certaines formations, de nombreux étudiants se voient contraints de se tourner vers des organismes privés aux frais d’inscription exorbitants et souvent non-reconnus par l’État, mais qui attendent tels des vautours que les recalés se tournent vers eux.
Et ceux qui n’en ont pas les moyens sont nombreux à accepter des formations par défaut, les écartant de leur voie professionnelle souhaitée, à l’issue de la phase complémentaire, ce qui les conduit le plus souvent à abandonner leurs études.
Parcoursup n’a eu pour effet que de renforcer les injustices du système entre les établissements privés élitistes et les universités, sous-financées, où les amphis sont surpeuplés.
Mais rien ne peut justifier qu’un jeune ne puisse pas accéder à la formation de son choix ou se retrouve sans affectation. L’accès aux études supérieures est un droit pour toutes et tous.
https://linsoumission.fr/2022/09/29/parcoursup-lfi-macron/
Car ce que cache avant tout la mise en place de Parcoursup c’est le désinvestissement massif de l’État et la baisse des moyens dans l’enseignement supérieur et la recherche depuis de nombreuses années, comme le montre la chute du budget par étudiant en France entre 2008 et 2022. Or, en parallèle, le nombre d’étudiant•es ne cesse d’augmenter, sans hausse des moyens réels dans l’enseignement supérieur et la recherche. Depuis 2017, la dépense par étudiant a chuté de 7 %. Et entre 2012 et 2022, la diminution est de 16 % !
Et c’est sans compter que l’érosion du nombre de postes aux concours d’enseignant•es – chercheur•es se poursuit. Comment, dès lors, accueillir dignement et dans de bonnes conditions les étudiant•es et leur offrir un service public d’enseignement supérieur de qualité ? Les choix budgétaires faits depuis 10 ans sont catastrophiques, les universités manquent de moyens et de places. Il est temps de réinvestir dans l’enseignement supérieur et la recherche pour l’avenir du pays et d’abroger cette aberration politique incarnée par Parcoursup !
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